Coup de cœur à la lecture du dernier livre de Vinciane Despret qui poursuit son observation des animaux, et de celles et ceux qui les étudient (primatologues, éthologues, …). Quels sont les discours « scientifiques » tenus jusqu’ici sur les animaux, le plus souvent dans leurs dos, et qui continuent de maintenir en place la frontière qui distingue l’humain de l’animal.
Et s’il y avait d’autres récits, d’autres histoires, qui déplacent cette frontière ? Notamment des histoires produits par les animaux eux-mêmes.
Si les arachnologues ont des acouphènes au contact des araignées, que les poulpes « écrivent » de leur encre, et que les wombats construisent des formes architecturales, sûrement ces animaux disent quelque chose.
Pour les entendre, ça demande de trouver des manières d’écouter ces « non-parlants » : comment ils le signifient ? Et depuis quel monde ils l’énoncent ?
Ainsi, s’ouvrent ici de nouvelles pistes de co-habitation entre animaux-humains et animaux non-humains…