Un air de famille est un film réalisé par Cédric Klapisch en 1996 qui adapte pour le cinéma la pièce du même nom, écrite par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri.
« Synopsis trouvé sur le web : la famille Ménard se retrouve pour son dîner hebdomadaire du vendredi au « Père tranquille », bistrot tenu par le fils aîné, Henri. Ce soir-là, ils s’apprêtent à fêter les trente-cinq ans de Yolande, l’épouse de l’un des fils. Mais l’absence d’Arlette, la femme d’Henri, qui vient de le quitter, bouleverse leurs plans de soirée. Les tensions, les conflits et les rancoeurs entre les membres de la famille ne tardent pas à se révéler. »
C’est un film que j’avais vu il y a longtemps, plus jeune sans trop le comprendre, avec le décès de Mr Bacri, il a été rediffusé et l’occasion pour moi de me replonger dedans.
L’impression de lire, d’analyser les tensions, conflits et rancœurs dont parlent le synopsis d’une autre manière, de les relier et de les expliquer par d’autres schémas qui précéderaient la famille Ménard. Un air de famille dont le patriarche, le pater familias serait toujours bien à sa place bien que décédé mais présent dans chaque conversation, échange entre les différents personnages du film. #rapport genré #attribution de place et rôle attendu
Un film qui aborde également le classisme, ces discriminations fondées sur l’appartenance ou la non-appartenance à une classe sociale souvent basée sur des critères économiques, culturels et sociaux qui tiraillent et créent également des tensions/clash au sein de la famille.
Un film qui retrace malheureusement bien la question des sexismes mais aussi des résistances ordinaires qu’il faut continuer à organiser.
Élise